Dans cet article, j’aborderai ma rencontre avec Eric-Emmanuel Schmitt, le samedi 7 octobre 2023. ✍️

Nous avions un atelier d’écriture sur les personnages dans les romans.

EES a bien ri en sachant que dans ma vie professionnelle, j’œuvre pour la paix que ce soit dans mes formations ou en médiation. Il m’a dit que les auteures de polar sont souvent étonnantes : rien ne laisse supposer qu’elles soient capables d’imaginer des meurtres et situations sanglantes, pourtant elles sont souvent effrayantes, se laissant aller à la noirceur la plus jouissive.

Bon, dans la mesure où jusqu’à maintenant seul mon beau-père a été choqué par mes « crimes»😁, je pense que je reste dans la « catégorie » polar ou roman policier, et non celle du « thriller » (qui personnellement me fait vraiment peur). Loin de moi l’envie de me frotter à Franck Thilliez par exemple. 😨

Voilà, j’ai passé une très belle journée avec un auteur gentil, généreux, abordable et rieur. Et ce fut instructif! J’ai partagé tous ses conseils sur mon compte instagramm.

Une question nous taraude souvent quand on écrit et qu’on passe à l’édition, donc à la diffusion de son monde créatif, intime, imaginaire, aux lecteurs, c’est celle de la légitimité de se positionner comme écrivain (e) (ou auteur(e)).

Voici la réponse d’Eric-Emmanuel Schmitt :

« La légitimité de l’auteur, c’est être en face de son projet d’écriture en se disant : « Il n’y a que moi qui peut écrire cette histoire issue de mon imaginaire ». »

Comme je le dis souvent en formation : il y a la légitimité que l’on se donne et celle que les autres nous donnent. Quelle est la plus importante à nos yeux ?

Pour terminer 2 petites infos :

• EES a pris mon polar « Meurtre en Wicca – Une enquête du commandant Marsino » ( Yesssss!)
• Je lui ai lu un extrait d’un roman que j’ai en tête depuis fort longtemps, il l’a validé avec beaucoup de chaleur et m’a encouragé à l’écrire… Donc suite également, cette fois-ci pour un roman…